Mmmm… les bleuets et les canneberges sauvages sont délicieux! Dans le Nord du Canada, les petits fruits sauvages sont un élément important du régime traditionnel. Nous ne pourrions pas déguster ces délicieuses douceurs sans l’aide de pollinisateurs, comme les bourdons. Les fleurs de ces petits fruits sont recouvertes. Il faut donc la longue « langue » d’un bourdon pour atteindre le nectar de la plante. Les bourdons libèrent le pollen de ces fleurs en faisant « vibrer » les muscles qu’ils utilisent pour voler. Une partie de ce pollen libéré reste collé sur eux et passe aux autres fleurs, ce qui pollinise les plantes. Si les bourdons sont si épatants, ce n’est pas seulement à cause de leurs capacités de pollinisation. Lis notre liste de 10 faits que tu ne connaissais probablement pas à propos des bourdons.
1) Il existe 46 espèces de bourdons en Amérique du Nord
On trouve les bourdons dans l’ensemble de l’hémisphère Nord, de la toundra arctique jusqu’aux déserts et aux forêts. Ce sont des pollinisateurs importants de beaucoup d’espèces de plantes au sein des écosystèmes diversifiés de l’Amérique du Nord, y compris de nombreuses parmi celles qui se trouvent dans les parcs nationaux du Canada!
2) Seuls les bourdons femelles possèdent un aiguillon
Si tu as déjà été piqué par un bourdon, il s’agissait d’une femelle, car les mâles n’ont pas d’aiguillon.
3) Les bourdons mangent du pollen, du nectar et des excréments d’abeilles, beurk!
Les bourdons ont un régime riche en protéines composé de pollen et de nectar, ce qui a l’air délicieux, mais leur première source de nourriture n’est pas aussi appétissante. Au début de leur vie adulte, les bourdons mangent les excréments d’autres bourdons. Cette matière fécale contient des bactéries qui renforcent le système immunitaire des bourdons, ce qui les protège des parasites.
4) Seule la reine survit à l’hiver
Les colonies de bourdons meurent à la fin de chaque période de végétation. Seule la reine survit pour créer une nouvelle colonie au printemps, à la différence des colonies d’abeilles mellifères, chez qui la reine et quelques membres de la colonie survivent tout l’hiver.
5) Le froid ne dérange pas les bourdons, qui aiment aussi les montagnes
Les bourdons partent à la recherche de nourriture même à 0 °C. Ils se gardent au chaud en faisant vibrer leurs muscles de vol pour produire de la chaleur. La diversité des bourdons est habituellement plus grande autour des chaînes de montagnes. La réserve de parc national Nahanni, qui est située dans les monts Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, abrite au moins 13 espèces de bourdons! L’une de ces espèces, le bourdon de l’Ouest, a été inscrite sur la liste des espèces préoccupantes par le COSEPAC. Voilà pourquoi Éco Héros a pris des mesures pour la protéger.
6) Les bourdons n’ont pas tous une langue de la même taille
Les espèces de bourdons ont différentes longueurs de langues qui déterminent les fleurs dont elles se nourrissent. Ces différences permettent de réduire la concurrence pour la nourriture entre les espèces parce qu’elles ne se nourrissent pas des mêmes fleurs. Les bourdons dotés de longues langues peuvent atteindre le nectar des longues fleurs tubulaires, tandis que les espèces à langue plus courte recueillent le nectar de fleurs plus petites.
7) Les bourdons coucous sont des voleurs de nids
Au lieu de butiner pour du pollen ou de bâtir leurs propres colonies, les bourdons coucous envahissent les nids des autres espèces d’abeilles. Même si ce sont des voleuses, les espèces de bourdons coucous ont encore de l’importance pour la biodiversité, et leurs nombres en déclin nous signalent peut-être que l’écosystème change. Une espèce rare de coucou, le psithyre bohémien, a été trouvée aussi loin dans le Nord qu’au parc national Ivvavik!
8) Certaines plantes trompent les abeilles pour qu’elles les pollinisent
Il existe des espèces de plantes qui comptent sur les abeilles pour être pollinisées, même si elles ne contiennent pas de nectar et que les abeilles ne peuvent pas atteindre leur pollen. Ces plantes doivent « tromper » les abeilles, en les faisant venir à elles au moyen de couleurs et de parfums attirants, mais aussi de marques « d’orientation » qui permettent de faire entrer les abeilles dans les fleurs. Le Calypso bulbeux (Calypso bulbosa) compte parmi ces fleurs qui « trompent » les abeilles. Le Calypso bulbeux est une orchidée sauvage délicate qui vit dans la forêt boréale et l’une des premières plantes à fleurir au printemps. On peut la trouver dans des parcs nationaux du Canada, comme les parcs nationaux Wood Buffalo et Nahanni.
9) Les bourdons restent près de leur habitat
Après avoir butiné diverses fleurs, les bourdons transportent jusqu’au nid le pollen et le nectar qu’ils ont recueillis pour se nourrir. C’est à 10 km de leur nid qu’on les a vus butiner le plus loin.
10) Les bourdons ne partagent pas leur miel
Les bourdons ne produisent qu’une petite quantité de miel, qu’ils mangent eux-mêmes. Ce sont les abeilles mellifères qui en produisent beaucoup, soit en quantité suffisante pour que les apiculteurs le recueillent afin que nous le consommions.
C’est cute les bourdons! Je ne comprends vraiment pas ceux qui en ont peur!
Romy
Ben certains ont peur que ça pique.
pourtant je crois que les bourdons qui butinent sont des mâles
Mon dieu il y a 46 espèces de bourdons! C’est drôle que seuls la reine survive en hiver! j’adore cet articles
C’est vrai que cet article est amusant et divertissent, moi aussi je l’aime!
Tre
J’aime les petits fruits et les abeilles aussi!
C’est intéressant.
Jen ai appris beaucoup sur les bourdons.