On quitte la Taiga avec ses forêts de pins pour plonger dans un des biomes les plus méconnus. On espère que vous avez apporté vos chaussures imperméables parce qu’on va se mouiller !
C’est facile de savoir si un endroit a de l’eau douce, il faut juste mesurer sa concentration de sel : si c’est moins de 1 %, c’est de l’eau douce ! Les niveaux de sel affectent non seulement son goût mais aussi les plantes et animaux qui y vivent. Par exemple, les espèces qui vivent dans l’eau douce (les étangs, les lacs, les ruisseaux, les rivières et les terres humides) ne pourraient pas survivre dans les océans et les récifs de corail, où les niveaux de sel sont beaucoup plus élevés.
ROUGE
Le saumon rouge (Oncorhynchus nerka)
Détails : : Le sockeye ou saumon rouge est né dans l’eau douce, mais en vieillissant ils se dirigent vers la mer. Après 2 ans, ils reviennent à l’eau douce pour frayer (se reproduire) avant la fin de leur vie. Les adultes peuvent mesurer 86 cm et peser en moyenne 8 livres.
Mon quartier : Le sockeye ou saumon rouge vit dans l’eau douce et salée le long de la côte Pacifique de l’Amérique du Nord et de l’Asie.
Comment j’y vis : Pour survivre la transition de l’eau douce à l’eau salée, les branchies et les reins du saumon doivent se développer pour pouvoir traiter l’eau salée de façon efficace. Pour les aider à se camoufler dans l’environnement de la mer, le saumon rouge doit changer de couleur. Les barres et les taches verticales sur leur corps qui les camouflagent dans l’eau douce disparaissent une fois rendus à l’océan. De retour à l’eau douce, ils changent de couleur de nouveau pour montrer qu’ils sont prêts à s’accoupler. Dans ce stage final, leur corps est rouge vif et leur tête une couleur vert fade.
ORANGE
L’écrevisse naine mexicaine (Cambarellus patzcuarensis)
Détails : Les écrevisses naines ont une carapace forte qui les protège de prédateurs. Cependant, pendant la mue, leur carapace devient très faible. Pendant ce temps, elles sont très vulnérables et souvent restent hors de vue. Ces écrevisses naines ne sont pas très grandes – moins de 4 cm de long.
Mon quartier : Pas de surprise ici, l’écrevisse naine mexicaine vient du Mexique. On la trouve dans le lac Patzcuaro du Michoacan mais aussi dans les sources de Chapultepec, Opopeo et Tzurumutaro.
Comment j’y vis : La photo ci-dessus montre une écrevisse naine mexicaine orange. Malgré le fait qu’on voit cette coloration dans les écrevisses élevées en captivité, c’est rare à l’état sauvage. La couleur vive le rendrait trop facile pour les prédateurs de les repérer, les mettant en danger. À l’état sauvage, elles sont brun roux, brun ou roux. Malheureusement, elles sont menacées par la perte d’habitat de la déforestation et de la pollution d’eau causées par les décharges d’eau usée non traitée.
JAUNE
L’ananconda jaune (Eunectes notaeus)
Détails : Moins grand que leurs cousins verts, ces serpents sont toujours grands ! En moyenne, ils mesurent de 3 à 4 m de long et pèsent environ 66 lbs, mais certains mesurent 4,6 m et pèsent environ 88 lbs. Les femelles sont plus grosses que les mâles, mais les anacondas sont assez grands pour être sans prédateurs.
Mon quartier : Dans les marais et marécages de l’Amérique du Sud, surtout au Paraguay, le sud du Brésil, le nord-est de l’Argentine et la Bolivie. Parfois, ils chassent de plus grands animaux dans la forêt.
Comment j’y vis : Ces serpents verts-jaunâtres ont des bandes noires / brunes autour de leur corps. Ceci leur permet de se camoufler avec l’eau trouble et la végétation de la forêt. En tant que prédateur primaire, cette espèce joue un rôle important dans ce biome, gardant la population de proie sous contrôle. Ils s’adaptent très bien. Pendant des sécheresses, ils trouvent des grottes humides et dans des périodes de pluies abondantes, ils chassent les animaux aquatiques dans les zones d’inondations.
VERT
La hydrilla (Hydrilla verticillata)
Détails : Les hydrillas sont des plantes aquatiques qui poussent du fond des lacs. Elles mesurent jusqu’à 2 m de haut, mais on en a trouvé de 7,5 m. Elles couvrent la surface et peuvent affecter la composition chimique de l’eau, le zooplankton, les populations de poissons et d’autres plantes.
Mon quartier : Natif à l’Afrique, à l’Australie et à l’Asie, cette plante a été introduite en Floride dans les années 1960s et s’est répandue. On l’a trouvée dans Esthwaite Tarn (un lac) en Angleterre, mais en 1941.
Comment j’y vis : Cette plante invasive a plusieurs avantages sur les autres plantes aquatiques : elle nécessite moins de lumière pour sa croissance et absorbe les nutriments de façon très efficace. Elle produit des bourgeons connus comme turions et tubercules. Les turions tombent de la tige, tandis que les tubercules sont situés au niveau des racines. Un mile carré de hyrillas peut produire jusqu’à 5 000 tubercules, ce qui peut produire de nouvelles plantes pendant plus de 4 ans. Ces bourgeons peuvent survivre le gel, le sec, les herbicides et même être ingéré et régurgité par des oiseaux. L’hiver, les hydrillas fanent mais à l’aide des tubercules et turions produisent de nouvelles pousses au printemps.
BLEU
La salamandre à point bleus (Ambystoma laterale)
Détails : Les salamandres à points bleus ont une peau bleu foncé ou noire couverte de taches bleu-blanches. On peut les prendre pour des salamandres de Jefferson, mais leurs taches sont plus prononcées. Leurs corps mesurent de 10 à 14 cm. 40 % de cette longueur est la queue, qui est ovale à la base et plus plate vers le bout. Les femelles sont plus larges, mais les mâles ont des queues plus plates.
Mon quartier : Elles habitent près d’ètangs boisés autour des Grands Lacs. On les trouve du Manitoba aux Maritimes et de la baie James en Ontario aux États de la Nouvelle-Angleterre.
Comment j’y vis : On ne voit pas souvent les salmandres à points bleus. Elles se cachent facilement grâce aux taches bleues qui camouflent les contours de leurs corps. Elles restent cachées et chassent la nuit surtout pour éviter la lumière du soleil directe. Elles mangent de petits invertébrés, contrôlant ainsi leurs populations. Si on les aperçoit et qu’elles se sentent menacées, elles dégagent un liquide nocif de leur queue et s’échappent.
VIOLET
Le nénuphar du cap bleu (Nymphaea capensis)
Détails : Ce nénuphar produit des feuilles et des fleurs qui flottent à la surface de l’eau, tandis que ses racines sont au fond. Il produit des fleurs bleu foncé ou bleu ciel, roses ou violet clair avec des centres jaune-orangeâtre. Ces fleurs mesurent 150 à 200 mm de diamètre.
Mon quartier : : Le nénuphar du cap bleu est le seul nénuphar indigène de l’Afrique du Sud et il pousse dans des étangs, des terres humides, des barrages et des bassins.
Comment j’y vis : Il y a plus que le côté beauté des nénuphars ; ils sont aussi mortels. Parfois, des insectes pollinisateurs aiment dépasser la pollinisation pour boire directement le nectar de la plante. Cependant, le nénuphar n’accepte pas cette pratique. Cette plante attrape les insectes pollinisateurs dans un liquide au centre de la fleur. Quand l’insecte se noie, le pollen qu’il transportait est libéré et tombe au fond de la fleur où sont les stigmates. Ceci assure que le nénuphar est pollinisé avec ou sans le consentement de l’insecte !
Regardez les éclats de couleur du biome le plus herbeux : les prairies !
[accordion_set] [accordion title=”Références (en anglais)” active=”no”]
Le saumon rouge : http://www.nmfs.noaa.gov/pr/species/fish/sockeyesalmon.htm
L’écrevisse naine mexicaine : http://www.iucnredlist.org/apps/redlist/details/153802/0
L’ananconda jaune : http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Eunectes_notaeus.html
La hydrilla : http://www.ecy.wa.gov/programs/wq/plants/weeds/hydrilla.html
La hydrilla : http://www.sms.si.edu/irlspec/hydrilla_verticillata.htm
La hydrilla : http://www.ecn.ac.uk/sites/ecnsites.asp?site=L05
La salamandre à point bleus : http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Ambystoma_laterale.html
La salamandre à point bleus : Ross D. MacCulloch The ROM Field Guide To Amphibians and Reptiles of Ontario. Toronto: Royal Ontario Museum and McClelland & Steward Ltd., 2002: 46-48
Le nénuphar du cap bleu : Bill Sheat and Gerald Schofield Complete Gardening in Southern Africa. Cape Town: Struik Publishers, 1995: Page 185
Le nénuphar du cap bleu : Kristo Pienaar Gardening with Indigenous Plants. Cape Town: Struik Publishers, 1994: Page 91
Le nénuphar du cap bleu : Thomas Johannes de Jong, Petrus Gerardus and Leonardus Klinkhamer Evolutionary Ecology of Plant Reproductive Strategies. Cambridge: Cambridge University Press, 2005: Page 229
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Ma préférée est la salamandre à point bleus!
j’aimerai voir une salamandre
des animaux !!
le saumon rouge doit être extraordinaire a regarder
impressionnent le serpent
impressionnant le sable rouge,
il est beau le sable rouge
L’anaconda jaune est tres interressant
Merci!
attendez vous dite que vous aimez les amphibiens mais moi aussi j’adore ça si ont pouvez être des amis
TROP COOL